lyrics
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D'abord, j'ai pris place à bord
de ce radeau laissé dans le coin.
Après m'être éloigné du bord
je compris, j'étais un peu loin
pour revenir d'ou je venais
trop tard.
Le doigt dans l'eau, je touche le ciel.
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-céo-
Amer et froid,
comme ce fond d'café pas terminé.
Bien des fois, le mensonge amène la vérité.
Dans la douleur viens la vie,
fripé lessivé,
dans une pièce aseptisée,
blanc javellisé.
La première égratignure
dans une une cour de récrée,
ce n'était pas si dur
quasi parti pour le fêter.
amateur de quarantaine,
partisans de l'éxil.
quand j'arbore des parenthèses,
qu'on me laisse-vivre.
un salon immense, des talons qui dansent.
dans les airs,
des ballons s'y lancent, un plafond si dense
qu'on s'élèvent
entouré par les rires, la fête, les confidences
je pars, happé par le fond vers un très long silence.
Dans les carrées d'un vieux cuir clouté.
me laisse coulé, au pays des vagues muettes
la temps se fige, que vais-je trouver ?
Un repos, repus, me retire, me barre
dans le faux je fus, je me tire de là.
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D'abord, j'ai pris place à bord
de ce radeau laissé dans le coin.
Après m'être éloigné du bord
je compris, j'étais un peu loin
pour revenir d'ou je venais
trop tard.
Le doigt dans l'eau, je touche le ciel.
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-JeanJass-
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